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Jeudi (27/11/03)
Je vais mieux
--> mais pas bien...
Pas mal non plus. C'est neutre. C'est innintéressant, les jours passent sans que rien n'arrive. Ma mère me réveille vers 7h15, une autre journée palpitante commence. Hier, je me suis couchée relativement tôt et ce matin j'étais crevée, comme toute la journée d'ailleurs. Après un trajet d'autobus éprouvant, bon éprouvant le mot est fort, c'était pas pénible, j'ai juste beaucoup réfléchie. Sur tout et sur rien, en écoutant de la musique, en somnolant, en écoutant distraitement les conversations des autres... J'ai dit éprouvant parce que j'étais sur le chemin de l'école, sur le chemin d'une autre journée entourée de gens avec qui je sens avoir de moins en moins d'affinité, avec qui je crains bâtir des relations superficiels, d'un côté je m'en fous, mais de l'autre ça m'effrait. Je me rends compte qu'on est seuls, pourtant je me rends aussi compte que j'aime ma compagnie. Aujourd'hui, je me suis fait rire quatre fois. Les conversations auquelles je prends le plus de plaisir sont celles où les seuls participantes sont mes pensées. Ou bien ces brèves conversations électroniques avec lui... Ou celles, les rares, vraies avec elle. Sinon, tout les mots que j'articule et que j'entends sont superflux. Mais j'suis pas dépressive ni pessimiste, juste fatiguée. Pas seulement de sommeil. De tout. Mes amies, sauf elle. La société, sauf lui et elle. Je crois avoir trouvé une épaule, la meilleure qu'il soit, du moins pour l'instant, mais merci à toi Shadedly pour ton offre si généreuse :). Donc, mon état d'âme est difficile à décrire, une chose est sur je vais mieux. Mais qualifier ce mieux serait comme changer le mot Dieu par Johny, quasi-impossible. (5e fois que je me fait rire. en mon état, on rit pour rien!(la fatigue, oui, la fatigue.)) Bon, mon bain m'attends. La douche tomberait trop fort sur mes pensées, que je me dois de préserver pour quelques conversations prévilégiées demain.
Ecrit par Apollo, à 21:59 dans la rubrique Premiers Pas.
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Jeudi (16/10/03)
Si seulement...
Je pourrais dire que la vie est moche. Je pourrais dire que MA vie est moche. Je pourrais dire que tout ce que je fais, tout ce que je dis et tout ce que j'entends ne sert à rien. Je n'aurais peut-être pas tord, mais je n'aurais très certainement pas raison. La vie c'est comme n'importe quel bouffe, soit on la mange rapidement, ça passe vite mais ça goûte rien, soit on la déguste lentement et on apprécie toutes les saveurs. Bah, encore là, c'est ma théorie, et c'est très probable qu'elle change dans quelques heures, voir quelques minutes ... Peu importe, oui peu importe. Pendant longtemps (pas si longtemps) j'étais pressée de vivre, je voulais tout faire de peur de manquer de temps...C'était idiot, je m'en rends compte. La vie c'est simple au fond, tellement simple que ça en devient effrayant et rassurant en même temps. Je suis une perpétuelle confuse, mais c'est pas désagréable, du moins quand je prends ça avec légèreté, sinon ça peut devenir horrible. Depuis hier, je suis en pleine forme, c'est vraiment indescriptible, j'ai l'impression que tout va bien et je souris beaucoup, beaucoup trop en fait. Mardi, je ne savais pas où j'allais, j'avais l'impression que mon avenir était un grand trou et que je me rapprochais de plus en plus de ce précipice sans fond, enfin pas sans fond, le fond était ma tombe, mais j'étais destinée à tomber jusqu'à ce moment. À tomber, sans pouvoir m'accrocher à quelque chose, ou à quelqu'un. Ce quelqu'un je le cherche, je le cherche. J'ai le temps. AMPLEMENT le temps....J'ai toute la vie, mais la vie, c'est difficile à mesurer, enfin ça ne se mesure pas. Je dis que je souris trop car je sais que ça ne durera pas., je sais que bientôt, trop bientôt, toutes ces incertitudes qui me tuent reviendront. Elles reviendront me hanter nuits et jours, encore et encore. Je n'ai pas envie. J'en ai mare de lutter. Je suis forte mais j'aurais besoin d'une épaule sur laquelle je pourrais poser ma tête, ne serait-ce que quelques secondes de temps en temps... J'ai des amis, oui, bien sûre, je les adore. Leur compagnie m'est essentiel en période de doutes mais c'est quand je vais bien que je me rends compte de leur importance. Pourtant, je sens encore un vide. Un vide qui grossit. Un vide qui s'empare de moi trop souvent. Je le sens, je le sens monter et j'ai peur qu'il s'en prenne à mon coeur, alors là, seulement là, je renoncerai, je cesserai de me battre. Si seulement ma tête, plutôt mon âme pourrait faire escale sur une épaule. Cet instant, si bref soit-il, me sauverait peut-être...
Ecrit par Apollo, à 20:29 dans la rubrique Premiers Pas.
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